Montréal est une ville connue pour son ouverture sur le monde. De nombreux immigrants venus des quatre coins de la planète ont choisi de s’y installer, on dénombre ainsi aujourd’hui plus de 120 communautés culturelles et une personne sur trois à Montréal est immigrante. On peut y trouver tout logiquement de multiples courants religieux ou spirituels. La ville se caractérise ainsi par une grande diversité religieuse, comme notamment avec le bouddhisme et des mouvements tels que la Soka Gakkai, le Zen ou le bouddhisme tibétain. Découvrez plus en détail cette richesse religieuse et communautaire dans cet article.
Le nouveau visage religieux de Montréal
Montréal se distingue par une forte diversité religieuse qui caractérise d’ailleurs aussi bien les personnes natives que les immigrants venus d’Amérique latine, d’Haïti ou encore d’Afrique noire. La ville compte ainsi de nombreuses religions et courants spirituels.
On peut entre autres y trouver quelques 200 églises catholiques, 240 églises évangéliques, une centaine de mosquées, de même pour les synagogues. Il faut à ce titre souligner que Montréal compte la 2e communauté juive la plus importante du pays (après Toronto) tandis que l’islam arrive au 3e rang, avec 165 000 musulmans (ce qui représente environ 9 % de la population). Par ailleurs, on dénombre au Québec plus d’une cinquantaine de lieux de pratique ou de culte, comme des temples, des centres de méditation ou encore des associations liés à différents pays ou écoles de pensée.
Une évolution des codes religieux
Si la religion catholique occupe encore à ce jour une place centrale à Montréal, les choses changent depuis les dernières années. De nouvelles dynamiques sont notamment expliquées par une immigration croissante mais également par des processus de conversion et autres parcours spirituels. On assiste en effet de plus en plus fréquemment à des réorientations vers d’autres formes de spiritualité, notamment vers le bouddhisme.
Les lieux de culte offrent par ailleurs un nouveau visage à Montréal. Si la ville est surnommée la « ville aux cent clochers », son paysage urbain connaît lui aussi certaines mutations. Mais ces dernières sont discrètes en cela que certaines religions ont des codes architecturaux différents de ceux jusqu’alors connus. En effet, les lieux de culte récents s’éloignent des conceptions traditionnelles et peuvent se tenir dans des locaux n’ayant à l’origine pas vocation à accueillir des rassemblements religieux. On peut ainsi retrouver la communauté islamique ou encore évangéliste dans des bureaux ou des hangars par exemple.
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